Sachons qu'en l'Agneau, il y a jusqu'à sept esprits ! Ce sont les sept réunis qui forment l'Esprit-Saint !
« Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. » (Apocalypse 5,6).
Et chacun des sept esprits, pris isolement, ne peut pas être Dieu ! Il faut les sept réunis !
Lisons Jean dans Apocalypse 1,4-5 : « … que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,». Dans ce commentaire, Jean vient confirmer que Celui qui est, qui était et qui vient, est aussi les sept esprits réunis, puisque la même chose (ici, la grâce) vient de la part de l’un et de l’autre !
Chacun des sept est capable de bouger, parler ; Et Quand Christ parle, ce sont les sept esprits en même temps qui parlent. C’est pour cela qu’on dit que la voix de Christ est comme la voix d’une multitude ! Et la voix de chacun des sept esprits est comme le bruit du tonnerre ! Voici les preuves :
« Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. » (Apocalypse 4,5)
« Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. » (Apocalypse 5,6)
« et il cria d'une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j'allais écrire; et j'entendis du ciel une voix qui disait: Scelle ce qu'ont dit les sept tonnerres, et ne l'écris pas.» (Apocalypse 10,3-4)
« Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. » (Apocalypse 8,2).
« Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l'éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses pieds ressemblaient à de l'airain poli, et le son de sa voix était comme le bruit d'une multitude. » (Daniel 10,6). Sa voix est comparée au bruit d'une multitude, car ce sont les sept esprits (tonnerres) en même temps qui parlent !
« … ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l'airain ardent, comme s'il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux … et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force … Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J'étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. » (Apocalypse 1,14-18)
Nous croyons aussi que l'un des sept esprits, est certainement l'ange Gabriel ! « L'ange lui répondit: Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu; j'ai été envoyé pour te parler, et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. » (Luc 1,19)
On apprend dans le passage Hébreux 1,7 que Dieu fait de ses anges des vents et de ses serviteurs (il s'agit toujours des anges) une flamme de feu. Et Jésus lui-même dit dans Jean 3,8 : "Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit."
Le vent matérialise donc la présence ou le déplacement des anges. C'est pourquoi dans Actes 2,1-4 au moment de la Pentecôte, il y a eu un grand vent qui a soufflé (déplacement des anges) puis des langues de feu se sont déposées sur chaque apôtre (installation des anges en chaque apôtre). Ces langues de feu sont un phénomène spirituel qui indique la présence des saints anges, comme le Père lui-même indique sa présence par du feu (Exode 3,2 et verset 6; Exode 20,18 et Deutéronome 4,24).
Nous comprenons mieux le phénomène qui s'est produit dans Luc 8,23-24. Le tourbillon, c'était un déplacement d'anges. Cependant dans ce cas précis, ce n’étaient pas les saints anges mais des démons (esprits impurs) qui attaquaient la barque. Ils voulaient faire couler la barque et faire périr les disciples et Christ.